À Crostiche
« Par une belle matinée de mai, une svelte amazone, montée sur une somptueuse jument alezane, parcourait, au milieu des fleurs, les allées du bois »
Candeur et désespoir forgent ma solitude
Absurde indécision que celle du poète
Malheureux à midi, mais miroitant la nuit
Insignifiante écume aux relents inféconds
Lassé par tant d’amours dénués d’horizon
Les mots pour seul remède aux bleuets de son âme
Essence misérable à sa pensée banale
« Par une matinée de mai, une amazone, montée sur une jument, parcourait, au milieu des fleurs, les allées du bois »
Arnaud Lecrosnier